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Quels sont les six modes de documentaires ?

Pauline Laurent
Pauline Laurent
2025-06-04 08:56:20
Nombre de réponses: 2
Les six “modes” du cinéma documentaire développés par Bill Nichols seront présentés et questionnés. La typologie en six points de Bill Nichols sera présentée et discutée.
Marcel Baron
Marcel Baron
2025-05-26 07:38:03
Nombre de réponses: 5
1) le mode observation Des Heures Lentes, de Pierre Lafanechère Un simple titre en incrustation donne quelques informations essentielles à la compréhension de la situation. Pour le reste, on se contente d’enregistrer cette situation dans son déroulement naturel et sans aucune interaction visible de l’équipe de tournage avec les personnes filmées. Philippine, de Sophie Sherman La situation est saisie telle quelle, sans qu’il soit utile de nous en montrer le début, mais jusqu’au moment où elle prend fin d’elle-même. 2) le mode exposé La Relieuse, de Myriam Drissi et Pierre Lafanechère La personne filmée livre un témoignage, en s’adressant directement aux cinéastes, indirectement au spectateur. Elle “ne contrôle pas le cadre”. 3) le mode poétique Quand reviendras-tu de ce long voyage?, de Mélodie Tabita Dans ce prologue, les rythmes visuels et musicaux servent à établir la tonalité affective appropriée à ce qui va suivre. 4) le mode interactif-participatif Des Heures Lentes, de Pierre Lafanechère Deux courts extraits d’entretiens au cours desquels sont formulées des choses difficiles à dire. Cela suppose une forte empathie de la part du documentariste ; à noter que ses questions sont posées hors champ et avec une grande sobriété. Philippine, de Sophie Sherman La réalisatrice abandonne une part de son pouvoir en confiant la caméra à son personnage. Elle entre alors dans l’image de son propre film, dont elle devient elle-même un personnage, impliqué et complice. 5) le mode réflexif Depuis que les animaux sont partis, de Julia Pinget Au registre poétique affirmé, traduit par le traitement de l’image, la présence de la musique et en général la tonalité affective, se superpose un certain degré de réflexivité introduit par la voix de la réalisatrice, qui annonce les objectifs du film, et livre une interprétation des images. 6) le mode performatif Philippine, de Sophie Sherman Une fois entrée dans le cadre, la réalisatrice joue maintenant son propre rôle, au profit de l’avancement du film : les actes qu’elle effectue à l’écran servent à produire le sens qu’elle veut délivrer, et visent aussi un effet sur sa jeune soeur qu’elle a impliquée dans le processus.