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Où dormir quand on n'a pas d'endroit ?

Nicolas Remy
Nicolas Remy
2025-07-25 02:00:00
Nombre de réponses : 7
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Quand il ne dort pas là, il s’installe souvent dans l’entrée d’un immeuble de la rue Saint-Honoré, près du Louvre. J’aime bien casser un peu la routine, dit-il. Ce ne sont pas les mêmes quartiers, l'un résidentiel, l'autre touristique, et du coup pas les mêmes personnes. J’ai mal dormi, confie Mallory, qui s’était abrité sous un porche du 17e arrondissement. Cela faisait des années que Christelle dormait, dans un recoin, au pied de la façade de l’imposant bâtiment du XIXe siècle. Elle avait fini par faire partie du paysage. Christelle, Mallory la connaissait. C’était un boucan, dit-il avec une pointe d’affection. Quand elle buvait, elle pouvait gueuler. Mais je pense que les gens l’aimaient bien.
Véronique Langlois
Véronique Langlois
2025-07-19 01:32:08
Nombre de réponses : 7
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Dormir au poste de police Ne rigolez pas, un ami l’a fait plusieurs fois en Amérique du Sud! Arrivant en vélo tard dans une ville paumée, des policiers l’ont plusieurs fois hébergé au poste de police! Sympa comme plan non? Le métro Le métro à New York fonctionne toute la nuit. Pratique pour dormir? Oui et non. Tout d’abord, c’est bruyant. Et surtout c’est risqué. Les lignes ont leur terminus dans de lointaines banlieues comme le Bronx, pas forcément très sûr à cette heure de la nuit. Endormi, il est facile alors de vous voler vos sacs sans que vous puissiez réagir. Mauvaise idée à mon avis! A Londres, il existe une ligne circulaire qui fait le tour du centre, sans s’arrêter… C’est mieux pour trouver le sommeil, mais encore une fois, le problème de vos bagages reste entier. Dormir dans un cinéma Sans doute le plus confortable… Mais il n’y a pas de séance toute la nuit, même à Times Square! Dormir à l’aéroport Idéal en fait si votre vol est le lendemain! C’est ce qu’ont fait d’autres voyageurs de l’hôtel. Mon vol était pour le lendemain, mais l’avion partait de Philadelphie, à deux heures de là. Un peu problématique… Cela dit, j’ai déjà dormi dans un aéroport, aux îles Canaries. Dormir dans une station de bus ou une gare En général, elles sont fermées. Encore que cela dépend des pays. Je me souviens avoir passé une partie de la nuit à la gare de Timisoara en Roumanie. C’était en hiver, il y faisait vraiment froid et beaucoup de Roms traînaient avec un air louche autour de moi, pas rassurant pour mes affaires. J’ai finalement craqué et j’ai réussi à trouver une chambre dans un hôtel de passe voisin… Les parcs En été, cela ressemblerait à un bon plan. Cependant, beaucoup sont fermés après une certaine heure. Et surtout, ils sont souvent mal famés. Dormir au MacDo Enfin, non, impossible de dormir là… Entre le bruit et les allées et venues de personnes louches… Surtout, le gardien vous réveille dès que vous piquez du nez… Sympathique…. Et puis, c’est rare les MacDo ouverts toute la nuit, même aux Etats-Unis! C’est fou en tout cas, le nombre de personnes étranges que l’on croise la nuit dans ce lieu… Comment cela, j’en fais partie? Sortir en boîte et… Pour les Casanova motivés et peut-être un peu sans scrupules 🙂 Dormir dans sa voiture Dormir dans sa voiture, sans doute, le plan le plus confortable. Mais là, je n’avais loué de voiture.
Gilles Neveu
Gilles Neveu
2025-07-05 00:24:06
Nombre de réponses : 7
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Les personnes sans domicile fixe sont souvent contraintes de faire des choix difficiles pour trouver un endroit où se reposer. Elles optent pour une variété de solutions pour passer la nuit et se reposer. Cela va de la demande de places dans les centres d’hébergement d’urgence à l’installation de tentes dans l’espace public, en passant par l’utilisation de parkings souterrains. Il y a aussi l’ouverture de squats, l’invitation chez des tiers ou l’occupation de petits espaces urbains tels que les parvis, les porches abrités ou les sous-sols de ponts. Marcher dans la rue toute la nuit est l’une des options. Elles vont généralement trouver des solutions temporaires, telles que les centres d’hébergement d’urgence, les squats, les parcelles de parkings souterrains, les dessous de pont et les tentes dans l’espace public. Dormir chez un ami ou un membre de la famille semble être la solution la plus appréciée. Cela offre des conditions de confort, de sécurité, d’intimité et de liberté optimales, sans imposer de contraintes institutionnelles. Le squatting, c’est-à-dire l’occupation illégale d’un local vide, est une autre possibilité. Dormir dans des tentes ou des parkings souterrains leur permettent de créer un « chez-soi » rudimentaire, individuel ou collectif.