Quand parle-t-on de moyenne montagne ?

On parle de moyenne montagne quand il n'est pas nécessaire d'utiliser du matériel ou des techniques de l'alpinisme pour la progression. Les prérogatives d'encadrement de l'accompagnateur s'arrêtent lorsque celui-ci prévoit d'utiliser ce matériel ou ces techniques. 1000m comme 4000m d'altitude peuvent être de la moyenne montagne en fonction de l’itinéraire emprunté. Sur le terrain, c'est avant tout la sécurité des participants qui différenciera la moyenne de la haute montagne. Une randonnée dans Vercors comme dans le massif du Mont Blanc peut relever de l’encadrement d’un accompagnateur en moyenne montagne ou d’un guide de haute montagne. Le texte réglementaire précise que l'accompagnateur se doit d'exclure les zones glaciaires, de rochers et des canyons. L'utilisation de la corde est un bon exemple pour saisir les nuances entre haute et moyenne.

On peut donc limiter la moyenne montagne à une altitude comprise entre 800 et 2500 mètres. C'est une montagne sans glaciers et le plus souvent boisée. Dans les Alpes, les massifs de la Chartreuse, du Vercors et des Bauges symbolisent parfaitement la moyenne montagne. Au Népal "Himal" désigne la haute montagne englacée, demeure des Dieux alors que "Pachar" constitue la moyenne montagne habitée par l'homme jusqu'à 3000 mètres. Avec le recul des glaciers, la moyenne montagne tend à s'élever et le massif de Belledonne par exemple avec ses 2977 mètres peut être considéré comme un massif de moyenne montagne. Moyenne montagne? En France, la haute montagne est synonyme de glaciers donc commence vers les 2500 mètres.

Les contextes ruraux de moyenne montagne désignent un ensemble territorial relativement homogène partageant des caractéristiques géographiques, démographiques et relatives aux pratiques quotidiennes. On parle de moyenne montagne lorsqu'il s'agit d'un ensemble territorial ayant des caractéristiques géographiques, démographiques et relatives aux pratiques quotidiennes. Les difficultés qu'éprouvent actuellement certaines stations de moyenne montagne préfigurent celles que ces domaines connaîtront à l'avenir, à cause du réchauffement climatique, on peut donc en déduire que la notion de moyenne montagne s’applique à des territoires affectés par le réchauffement climatique. De plus, on utilise le terme moyenne montagne lorsqu'on parle d'étapes de course qui devraient donner des idées aux coureurs offensifs. Le terme moyenne montagne est également utilisé dans le contexte de stations balnéaires qui doivent s'adapter au changement climatique, ainsi que dans le cas de stations de ski qui doivent engager une transition réfléchie de leur activité. Le succès renouvelé de certains rendez-vous estivaux dans ces stations de moyenne montagne permet de réfléchir et d'envisager un autre avenir, moins dépendant du ski. Le terme de moyenne montagne est aussi utilisé dans le cadre de crise sanitaire où ces territoires ont l’opportunité de prendre leur essor lors de la saison estivale. On parle donc de moyenne montagne en fonction des caractéristiques géographiques, démographiques et de pratiques quotidiennes des territoires, ainsi que dans le contexte d'adaptation au changement climatique et aux événements extérieurs tels que les crises sanitaires.

La moyenne montagne est constituée des régions montagneuses comprises entre la basse montagne et la haute montagne. Dans les Alpes, on considère généralement la moyenne montagne comme une zone dont l'altitude est approximativement comprise entre 1 000 et 2 000 mètres. Mais, pour d'autres massifs, sa définition peut varier fortement en fonction de la latitude et des contraintes géologiques. On considère sous les latitude tempérées que l'on perd 1 °C tous les 150 m d'altitude. Dans l'étagement de la végétation, les zones de moyenne montagne correspondent dans les régions tempérées à la zone de l'étage montagnard et à tout ou partie de l'étage subalpin. Les sports d'hiver connaissent un véritable engouement au milieu du XXe siècle et transforment les paysages de la moyenne montagne qui se tourne plus tardivement que la haute montagne vers un tourisme de masse. Souffrant d'un enneigement inégal, la moyenne montagne a en effet développé successivement des activités complémentaires du ski alpin avec le ski de fond, le ski nordique et, surtout, un tourisme estival lié d'abord au thermalisme puis à la randonnée.