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Quels sont les habitants de la forêt ?

Élodie Gosselin
Élodie Gosselin
2025-06-28 23:33:58
Nombre de réponses : 5
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Des habitants mobiles la parcourent, y ont demeure et s’y reproduisent sans que l’on ne s’en rende forcément compte, car la discrétion est une des particularités de la faune. Mammifères, oiseaux, insectes y ont trouvé un abri, de la nourriture et des partenaires. Une hêtraie peut ainsi contenir plus de 5.000 espèces d'insectes qui parcourent le sous-sol, le sol et la cime des arbres. Le geai se pose pour ramasser des glands sous un chêne, l'écureuil passe d'un épicéa à un autre pour trouver des cônes à décortiquer, le renard sort de son terrier aménagé dans les racines d'un hêtre pour aller chasser jusqu'en bordure de plaine. La femelle du papillon géométride, qui n'a pas d'ailes, quitte le sol et grimpe le long du tronc d'un chêne pour pondre ses œufs en novembre dans les bourgeons endormis. Le sanglier et la cigogne noire peuvent se rencontrer dans une chênaie. Le pic vert est friand de larves qu'il trouve sous les écorces d'arbres affaiblis.
Jules Renault
Jules Renault
2025-06-14 22:58:10
Nombre de réponses : 9
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Les habitants de la forêt comprennent des animaux tels que le renard, le blaireau, le lapin, le campagnol, le chevreuil, les mésanges, les geais, la cigogne noire, le loir, l'écureuil, les pics, les martres, les chouettes, les chauve-souris, les frelons et la sitelle torchepot. Ces animaux utilisent les propriétés malléables de la terre pour y creuser des galeries de pénétration et des cavités de vie qui forment un labyrinthe avec des bouches d'aération invisibles à la surface. Le diamètre du boyau d'entrée d'un terrier permet d'identifier l'habitant des lieux, autour de 20 cm, c'est un renard ou un blaireau, 10 cm, un lapin, 3 cm, le campagnol. Le nid est l'hébergement par excellence en forêt, chaque espèce qui nidifie le construit en fonction de sa corpulence et des matériaux disponibles. Le loir, qui parfois dort dans les maisons, fabrique son nid de bandes d'écorce entremêlées, le nid de l'écureuil présente lui aussi une forme sphérique mais de plus grande dimension et à une hauteur plus élevée dans les branches. Les pics perforent l'écorce de l'arbre pour y chercher des larves d'insectes, le plus souvent sur des arbres dépérissants, une fois abandonnées par le pic, ces cavités sont très souvent réoccupées et deviennent des lieux de prédilections pour d'autres pics mais aussi pour la martre, les chouettes, les chauve-souris ou un essaim de frelons.
Julien Leclercq
Julien Leclercq
2025-06-14 22:45:30
Nombre de réponses : 7
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Généralement lorsque les Occidentaux évoquent les habitants des forêts tropicales, ils pensent à quelques peuples mythiques, emblématiques : les Pygmées d'Afrique, les Penan de Bornéo ou les Yanomami d'Amazonie. En réalité, tout autour de l'Équateur, plus de douze millions de personnes vivent dans et de la forêt équatoriale, en Afrique centrale, en Amazonie et en Asie insulaire. Dans leur ensemble, les peuples indigènes des forêts équatoriales ne constituent pas une minorité ; c'est une population très importante qui dépend totalement de la forêt pour sa subsistance. 80 % des groupes comptent moins de 5.000 personnes, voire moins de 3.000 personnes pour la moitié d'entre eux. Seulement 25 % de ces groupes ont une taille supérieure à 10.000 ou 20.000 personnes. Dans ce vaste ensemble, les populations mobiles, celles qu'on a l'habitude d'appeler des « chasseurs-cueilleurs », qui vivent (ou vivaient il y a encore peu de temps) sans pratiquer elles-mêmes l'agriculture, mais sans en ignorer les ressources néanmoins, ne représentent qu'à peu près 300.000 personnes, pour l'ensemble du monde équatorial. Les principaux groupes vivent en Afrique centrale, à Bornéo, en Malaisie et aux Philippines. C'est dire que ces petits groupes, l'archétype de la population forestière dans notre imaginaire occidental, ne représentent que 3 % des habitants des forêts. En définitive, la majorité des populations forestières est constituée de populations rurales ; ce sont des paysans qui pratiquent l'agriculture itinérante et qu'on nomme souvent des essarteurs.