Comment vendre ses tisanes ?

Luc Hamel
2025-06-16 13:32:30
Nombre de réponses: 5
Pour vendre ses tisanes, seules 34 plantes considérées comme médicinales et d’usage courant peuvent être commercialisées librement.
La bardane, le bouillon-blanc, les bourgeons de pin, la bourrache, la bruyère, la camomille, le chiendent, le cynorrhodon, les feuilles de ronce, le frêne, la gentiane, la guimauve, l’hibiscus, le houblon, la lavande, le lierre terrestre, la matricaire, la mauve, la mélisse, la menthe, la ményanthe, l’olivier, l’oranger, l’ortie blanche, la pariétaire, la pensée sauvage, les pétales de rose, les queues de cerise, la reine-des-prés, le sureau, le tilleul, la verveine et la violette sont les plantes qui peuvent être vendues librement.
Toutefois, à cette liste s’ajoutent des plantes condimentaires, aromatiques, ou pouvant être utilisées en usage externe.
Le droit fixe aussi ce que l’on a le droit d’écrire ou non sur les étiquettes, pas de conseils d’usage, pas de posologie si l’on n’est pas pharmacien ou herboriste.
Le droit de faire des mélanges n’est pas autorisé si l’on n’est pas pharmacien ou herboriste.

Mathilde Barre
2025-06-16 10:36:03
Nombre de réponses: 2
Tu dois d’abord créer ton entreprise pour vendre du thé en France.
Que tu ouvres une boutique physique, un e-shop ou que tu vendes sur les marchés, tu dois avoir un statut légal.
En France, tu as plusieurs options :
Auto-entrepreneur : simple, rapide, mais avec un chiffre d’affaires limité.
Société (SAS, SARL, etc.) si tu veux voir plus grand.
Entreprise individuelle si tu veux éviter trop de paperasse au début.
Une fois ton entreprise déclarée, tu auras un numéro SIRET, indispensable pour vendre légalement du thé et des infusions.
Peut-être as-tu déjà une société et tu souhaites élargir ton champ d’activité ?
A priori pas de souci, mais pense dans ce cas à mettre à jour l’objet social de ta société dans tes statuts afin d’inclure la vente de thé et d’infusions.
Pour vendre du thé en France, ce n’est pas compliqué, mais il y a quelques règles à respecter :
Crée ton entreprise,
Fais gaffe au bio,
Respecte les normes d’étiquetage.
Une fois ces bases en place, tu pourras te concentrer sur l’essentiel : vendre ton thé et tisanes.

Émile Gilbert
2025-06-16 09:33:52
Nombre de réponses: 2
Il faut savoir que les « plantes à tisanes alimentaires » ne peuvent pas être associées à un usage thérapeutique.
Quant aux plantes à usages médicinaux elles sont soumises au monopole pharmaceutique, et donc interdites à la vente en dehors des pharmacies.
Voilà donc pourquoi, il nous est interdit de vendre ou donner une plante en mentionnant un usage thérapeutique ou une allégation santé.
Il en va de même pour les compléments alimentaires.
Certaines allégations de santé ont été autorisées mais elles sont très strictement encadrées et restrictives.
Prenons un exemple concret, il est normalement interdit d’appeler un complément alimentaire « Ménopause ».
Pour pouvoir affirmer une telle allégation, il faudrait présenter un dossier de recherche démontrant les vertus thérapeutiques du complément alimentaire à un comité d’experts.
Vous avez toujours pensé que le pruneau avait des effets laxatifs ?
Pour ce comité d’experts les études réalisées n’étaient pas assez scientifiques, il est donc interdit de vendre des pruneaux en précisant qu’ils peuvent avoir des effets laxatifs !
Depuis ce jour, les petits producteurs sont devenus poètes.

Laetitia Remy
2025-06-16 08:56:33
Nombre de réponses: 3
Les produits cosmétiques, les compléments alimentaires et les plantes pour infusions peuvent être commercialisés directement à l’officine, dès lors que l’on respecte la réglementation en vigueur.
Pour vous familiariser avec les textes applicables, en tant que professionnel de la culture-cueillette de PPAM ou en tant que professionnel de l’officine, vous pourrez vous appuyer sur deux outils : un mémo pour mieux comprendre ce que l’on peut faire ou ne pas faire en fonction du statut réglementaire du produit à base de plantes, un vademecum plus complet qui reprend les textes de loi.
Interrogés, 97% des professionnels de l’officine se disent intéressés par le circuit court, pour les trois raisons suivantes : Le soutien du développement territorial, L’amélioration de la traçabilité des plantes, La réduction de l’impact carbone de la pharmacie.
Réciproquement, 95% des paysan·ne·s-herboristes interrogé·e·s souhaiteraient proposer leurs plantes en pharmacie.
Aussi, pour aider les paysans-herboristes à partager un peu de leur quotidien et de leurs pratiques avec les officinaux, un court-métrage est mis à votre disposition.
Les prochains défis ? Créer dès aujourd’hui de nouveaux débouchés pour nos producteurs locaux
Créer du lien
S’organiser pour faire connaître la filière des circuits courts
Prendre le temps de connaître la réglementation applicable à la vente en pharmacies
S’approprier les besoins de potentiels nouveaux clients
Faire (re)connaître la qualité des plantes artisanales françaises.
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